Énième film de super-héros, distillé
ici à la sauce « super-héros à la retraite », qui se développe
beaucoup et permet d’essorer le sujet jusqu’à la dernière goutte. Comme il se
doit, il y a dans ce registre des films quelconques très conventionnels (Logan), d’autres plus originaux (The Watchmen, Comment je suis devenu super-héros). Le
Samaritain est un des représentants les plus affligeants de cette tendance à la
mode. Il n’y a à peu près rien à retirer de ce film ennuyeux, aux personnages
insipides ou agaçants (le garçon notamment) et à la réalisation molle.
Deux remarques néanmoins : d’une part le film ne s’extraie jamais d’une image de banlieue désaffectée et sombre assez réussie (mais dont le film ne fait rien). D’autre part, Sylvester Stallone, à rebours de ces derniers films (l'ultime Rambo notamment), cache son visage : il est moins filmé en plan rapproché et il s’abrite derrière une capuche et une barbe blanche bien taillée. Autant de mise en scène qui indique qu’il ne cherche plus à montrer son visage difforme et monstrueux en plein cadre et que ce visage – vieux, bouffi, grimaçant, éreinté, aux paupières à demi-baissées et à la bouche tordue – est, au contraire, primordial dans Rambo.
Deux remarques néanmoins : d’une part le film ne s’extraie jamais d’une image de banlieue désaffectée et sombre assez réussie (mais dont le film ne fait rien). D’autre part, Sylvester Stallone, à rebours de ces derniers films (l'ultime Rambo notamment), cache son visage : il est moins filmé en plan rapproché et il s’abrite derrière une capuche et une barbe blanche bien taillée. Autant de mise en scène qui indique qu’il ne cherche plus à montrer son visage difforme et monstrueux en plein cadre et que ce visage – vieux, bouffi, grimaçant, éreinté, aux paupières à demi-baissées et à la bouche tordue – est, au contraire, primordial dans Rambo.
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