Dans ce film étonnant et
percutant, Leonard Kastle insiste pour montrer avec beaucoup de crudité
l’univers pitoyable des deux protagonistes, construit autour de leur stratagème
glauque et pervers (séduire des femmes, leur promettre le mariage pour mieux
les posséder quitte, si besoin, à s’en débarrasser ensuite). Raymond, avec ses
cheveux postiches et ses belles paroles, et Martha, obèse et jalouse, forment un
couple malsain et dépravé, à l’équilibre improbable. Kastle fait
remarquablement progresser son intrigue et les personnages, sans cesse,
s’enfoncent toujours plus dans l’horreur.
Loin des représentations cinématographiques conventionnelles (qui choisissent ou bien l’esthétisation ou bien l’ellipse), le film jette un regard cru et sans détour sur la violence qui fait irruption de façon de plus en plus implacable. Tout est glauque, tout est éprouvant.
En 1970 le cinéma américain continue sa mue : on est très loin du ton, de l’image et de l’univers du cinéma classique. Même De sang-froid, qui, par moments, recherche cette vision réaliste violente, reste loin de l’esthétique des Tueurs de la lune de miel. Et l'on retrouvera bien souvent des influences de cette manière crue et glauque de montrer les choses, jusque dans des films comme Henry, portrait d’un serial killer ou même Schizophrenia.
Loin des représentations cinématographiques conventionnelles (qui choisissent ou bien l’esthétisation ou bien l’ellipse), le film jette un regard cru et sans détour sur la violence qui fait irruption de façon de plus en plus implacable. Tout est glauque, tout est éprouvant.
En 1970 le cinéma américain continue sa mue : on est très loin du ton, de l’image et de l’univers du cinéma classique. Même De sang-froid, qui, par moments, recherche cette vision réaliste violente, reste loin de l’esthétique des Tueurs de la lune de miel. Et l'on retrouvera bien souvent des influences de cette manière crue et glauque de montrer les choses, jusque dans des films comme Henry, portrait d’un serial killer ou même Schizophrenia.
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