Intéressant film
de Jordan Peele, qui mélange plusieurs genres et sous-genres (film fantastique,
apocalyptique, d’horreur, de zombies, mais aussi americana ou encore thriller avec twist final).
Us multiplie alors les références (de Shining à Freddy en passant par Les Oiseaux, Les Dents de la mer ou encore les zombies de Romero) mais en parvenant – c’est là une des réussites du film – à maîtriser parfaitement sa narration, avec un travail intéressant des personnages (on pense au père de famille, notamment, directement issu de la comédie, comme un rappel permanent de ce que le film ne doit pas être).
Plus que les séquences d’agression de la famille (qui renvoient à Funny Games), ce sont les séquences des explications des « liés » qui sont originales. Et le film s’appuie sur cette bonne trouvaille des « liés », idée assez riche cinématographiquement. Les séquences en flash-backs sont d’ailleurs amusantes, avec ces cohortes de « liés » aux allures de zombies qui singent bien malgré eux les activités des américains à la surface. Mais ces « liés » sont aussi un peu fourre-tout en représentant finalement ce que l’on veut : ils sont l’Amérique réprouvée, celle des bas-fonds, celle qui a subi l’Histoire (des Indiens aux esclaves) et qui, enfin, fait son retour. Cela dit, si l’on peut jouer avec plusieurs interprétations, la signification du film ne va pas beaucoup plus loin que le retour du refoulé. Mais l’on sait combien, au cinéma, le retour du refoulé peut être sanglant.
Us multiplie alors les références (de Shining à Freddy en passant par Les Oiseaux, Les Dents de la mer ou encore les zombies de Romero) mais en parvenant – c’est là une des réussites du film – à maîtriser parfaitement sa narration, avec un travail intéressant des personnages (on pense au père de famille, notamment, directement issu de la comédie, comme un rappel permanent de ce que le film ne doit pas être).
Plus que les séquences d’agression de la famille (qui renvoient à Funny Games), ce sont les séquences des explications des « liés » qui sont originales. Et le film s’appuie sur cette bonne trouvaille des « liés », idée assez riche cinématographiquement. Les séquences en flash-backs sont d’ailleurs amusantes, avec ces cohortes de « liés » aux allures de zombies qui singent bien malgré eux les activités des américains à la surface. Mais ces « liés » sont aussi un peu fourre-tout en représentant finalement ce que l’on veut : ils sont l’Amérique réprouvée, celle des bas-fonds, celle qui a subi l’Histoire (des Indiens aux esclaves) et qui, enfin, fait son retour. Cela dit, si l’on peut jouer avec plusieurs interprétations, la signification du film ne va pas beaucoup plus loin que le retour du refoulé. Mais l’on sait combien, au cinéma, le retour du refoulé peut être sanglant.
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